Nouvelles brèves

France
Durant le week-end pascal le vol d’un coffre-fort a été commis au siège de
France Telecom Mobiles à Montrouge dans les Hauts-de-Seine. Ce coffre
contenait de nombreux « cartons » d’écoutes administratives couvertes par
le secret-défense. Quelques jours plus tard un vol avec effraction a été de
nouveau tenté. La D.S.T. a été chargée de l’enquête. Les premiers éléments
ont fait apparaître que les systèmes de sécurité ou de contrôle d’accès
étaient inactivés.
Mai
Russie
Le groupe de presse Media-Most qui a fait l’objet d’une perquisition diligentée par le FSB (ex-KGB) a reconnu avoir utilisé dans ses locaux des écoutes téléphoniques et des détecteurs de mensonge pour garder la trace de
certaines demandes extérieures. Les responsables du groupe ont déclaré
avoir agi en toute légalité en l’absence de toute interdiction par la législation
russe. Ils ont de plus démenti avoir enregistré les conversations de leurs
journalistes avec des hauts responsables russes. De leur côté, les télévisions publiques ont affirmé que 2 500 dossiers de personnes intéressant le
service de sécurité du groupe de presse avaient été saisis.
Russie
La police de Saint-Pétersbourg a arrêté un informaticien qui avait mis au
point et vendait un système d’écoutes téléphoniques. Ce système composé
d’un modem et d’un logiciel permettait, d’après la télévision locale, de réaliser des écoutes non seulement en Russie mais aussi à l’étranger. Son prix
de vente : 5 000 $.
Juin
États-Unis d’Amérique
Le quotidien USA Today citant un responsable du FBI a annoncé que les autorités américaines avaient ordonné en 1999 un nombre jamais atteint
d’écoutes téléphoniques pour des affaires de terrorisme ou d’espionnage.
Celles-ci s’élevant à 484 en 1992 avaient connu une augmentation constante
sous la présidence de Bill CLINTON pour atteindre le nombre de 880 l’année
dernière.
États-Unis d’Amérique
La diffusion de comptes rendus d’interceptions de la NSA classés « secret »
et relatifs notamment aux conversations d’Hilary CLINTON ainsi qu’à celles
de l’ancien président Jimmy CARTER ont suscité un vif émoi chez les membres de la commission pour les affaires de renseignements de la Chambre
des Représentants. Ces documents ont pu être obtenus après une procédure judiciaire intentée par une organisation non-gouvernementale et
fondée sur le « Freedom of information Act ».

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