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Ce Comité s’est donné comme objectif d’animer la gestion RH des
services, de piloter la dynamisation des mobilités interservices et de favoriser
l’attractivité et la fidélisation sur les métiers en tension du renseignement.
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Enfin, il offre une instance de rencontre entre professionnels des
différents services, fluidifie les échanges et permet une sorte de transfert de
bonnes pratiques des services mieux armées et plus expérimentées vers les
services qui ne disposent pas du même niveau de ressources et de
compétences.
3. *****

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4. Une attention particulière portée à la mobilité interservices

La coordination nationale du renseignement s’est saisie dès 2016 de
cet enjeu, condition du développement et symbole de cette nouvelle culture
collaborative, jusqu’ici insuffisamment développée et qui s’est imposée dans
la lutte contre le terrorisme avec la création de cellules de collaboration et
d’échange. Le développement de la mobilité interservices déjà préconisé par
le rapport Pêcheur de 2009 avait pour objectif de développer une connaissance
croisée des services, de développer une culture commune, des passerelles et
des échanges entre les services, propres à rendre leur action plus efficace.
À la différence des autres mobilités externes répondant
essentiellement à des opportunités d’ordre individuel, les mobilités
interservices visent à répondre à des besoins opérationnels et techniques dans
le cadre des coopérations qu’impliquent les enjeux sécuritaires partagés. Elles
permettent ainsi un apport de compétences mutuellement enrichissantes pour
les services, tout en offrant des débouchés complémentaires aux agents.
En l’état actuel, cette mobilité reste marginale.
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Recommandation n° 41 : Élargir la bourse à l’emploi du renseignement à
des services d’appui *****.
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Recommandation n° 42 : Faire figurer dans le rapport d’activité un
tableau synthétique de suivi des mobilités interservices.

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