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Les réserves de la DRM comportent les réserves opérationnelles et les réserves
citoyennes. Le REO 2019 compte 345 postes de réservistes opérationnels. Au 31 décembre
2018, le taux de réalisation du plan d’armement des réserves opérationnelles s’élève à 75,2 %
(245 postes pourvus en grande partie (164) des officiers. La ressource de sous-officiers de
réserve (profil technique) reste faible (77). La plupart (152) sont des officiers (57) ou des sousofficiers (75) d’active, 67 (essentiellement des officiers) sont issus d’un recrutement initial et 26
(officiers) sont des spécialistes recrutés ès-qualités. Le domaine renseignement, cœur de métier
de la DRM, représente près de 70 % des postes de réservistes. Ils sont présents dans l’ensemble
des domaines (RENS, SIC, ADM). La majorité des officiers est employée dans le domaine
renseignement. Afin de pouvoir projeter en opérations extérieures certains de ses personnels
civils, la DRM les intègre dans la réserve militaire opérationnelle.
La DGSI ne fournit aucun élément chiffré mais formule quelques observations
qu’il serait souhaitable d’examiner. « La dotation pour les réservistes est effectuée en 2 fois,
ce qui ne permet pas d’anticiper le volume d’emploi sur une année entière. Les réservistes sont
employés au regard de l’enveloppe allouée, et non en fonction d’une expression de besoin
préalable. L’enveloppe allouée est insuffisante pour satisfaire tous les besoins des services, tant
en administration centrale que dans les zones ».
Le GIC pourrait employer des réservistes pour autant qu’ils soient habilités « Secret
Défense ». Le dispositif n’est pas utilisé actuellement.
La DNRED et TRACFIN n’ont pas apporté de réponses au questionnaire de la DPR.

3. Le développement de la formation

Au regard de la spécificité des métiers, la formation continue des
agents est l’une des conditions indispensables de la performance des services.
Ceux-ci s’efforcent de mettre en place des parcours de formation en cohérence
avec les parcours professionnels. La construction de parcours professionnels
dans le cadre du renouvellement de la GRH doit conduire à une certaine
rationalisation de la formation continue.
a. La structuration de l’offre
En fonction de leur taille et de leur spécialisation, l’offre de
formation des services est plus ou moins étendue et la capacité de la
réaliser en interne plus ou moins développée. Néanmoins, les services
rattachés à des ministères importants bénéficient de l’appui des centres de
formation internes à ces ministères. Toutefois, la carrière de leurs personnels
pouvant être effectuée principalement en dehors du service dans les autres
entités du ministère (cas des militaires, des personnels civils, y compris dans
les services actifs de police et les douanes…), la formation continue sera
articulée entre ces deux pôles et devra s’intégrer dans les parcours de
formations compatibles avec les parcours professionnels de ces personnels ;
elle sera dès lors sensiblement orientée par les directions RH de ces ministères
ou armées (1).
(1) Ainsi la plan annuel de formation de la DNRED s’appuie sur le plan national de formation qui
priorise les orientations stratégiques de la DGDDI et structure l’offre de formation autour des
évolutions en matière réglementaire, organisationnelle et informatique au service de la réalisation
des objectifs de la DGDDI (exemple pour 2019 : BREXIT et loi ESSOC). En tant que service actif de

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