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fonctionnaires, souvent peu mobiles. Par ailleurs, la complexité et les délais de
la procédure de mobilité, notamment pour les mobilités interministérielles,
ajoutent des difficultés supplémentaires.
5. L’absence de recrutement à la sortie des écoles de formation des
cadres

C’est le cas des armées qui n’autorisent la mobilité des officiers et
sous-officiers qu’après une expérience en unité opérationnelle. La DGSI ne
bénéficie plus à ce stade de sorties d’écoles de la police nationale.
6. L’éloignement et l’attractivité de certains sites

La DRM constate que l’affectation dans une petite ville comme Creil
peut être dissuasive pour certains officiers. La DGSI relève que la localisation
des sites actuels ***** n’est pas forcément très attractive (1), tout comme la
DNRED *****. La DGSE*****, la DRSD ***** et TRACFIN ***** ne
mentionnent pas ces localisations comme des freins.
Lors d’un déménagement, le choix du site d’accueil est crucial aux
yeux des personnels et peut s’avérer une source de complexité accrue
(demandes de mutation, difficultés de recrutement, mécontentements…).
C’est un enjeu auquel sont confrontés actuellement le GIC qui va installer son
nouveau site d’exploitation dans un département de la première couronne et la
DRM avec le déménagement du CFIAR de Strasbourg à Creil (2).
7. Les questions de logement

Ainsi les difficultés de logement en Ile-de-France peuvent dissuader
certains candidats de venir servir au sein des services implantés à Paris ou en
région parisienne.

(1) « Au bout de la ligne 3 du métro, réseau SNCF et absence de capacité à héberger les véhicules
personnels des agents ».
(2) Il s’agit désormais mobiliser les efforts nécessaires à la réussite du transfert tout en préservant la
qualité et la quantité des actions de formations actuellement dispensées par le CFIAR.

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