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f. Une recherche approfondie prouve qu’il y aura davantage de
compréhension des facteurs déclencheurs dans les groupes vulnérables à la
radicalisation et à l’influence des développements nationaux et
internationaux dans le domaine des tensions sociales.
Renforcement :
27. Mobilisation des « prises de parole » contraires au djihadisme
émanant de la société et renforcement de la résistance morale à la
radicalisation et aux tensions.
Nouveauté :
a. Créer une possibilité de stimuler les « prises de parole » contraires
au djihadisme et renforcer la résistance de l’État de droit. Il s’agit
d’initiatives à petite échelle destinées à diffuser des messages alternatifs
aussi bien par les réseaux locaux que par des réunions et les réseaux sociaux.
b. Exemples d’initiatives qui peuvent être soutenues :
i. Réunions d’information locales destinées aux communautés
concernées sur le recrutement et les dangers « on line » pour les jeunes.
ii. Initiatives sociales destinées à démasquer les manipulations
djihadistes et à en affaiblir le message idéologique.
iii. Diffusion d’information qui montre des expériences négatives, du
point de vue de ceux qui les ont subies, liées au djihadisme, depuis l’étranger
(par exemple expériences de repentis).
iv. Initiatives visant à intensifier le dialogue entre les communautés
sur la radicalisation et le comportement transgressif.
c. Connexion avec des « prises de parole contraires » islamiques. La
communauté musulmane est stimulée afin de rendre accessible à des
groupes néerlandais les propos par lesquels des savants étrangers dotés
d’une autorité s’expriment contre le djihadisme.
d. Via les autorités nationales et locales, on communique sur les
informations ou les rumeurs trompeuses. Les inexactitudes factuelles sont
corrigées dans la propagande djihadiste en procurant une compréhension
des objectifs, des options et de la mise en œuvre de la politique des autorités
néerlandaises, nationales et internationales.
e. Les personnes qui se trouvent au centre de la société civile
(personnes placées en première ligne, imams, agents de quartier, personnel
chargé de la formation, organisations sociales) sont soutenues par cette
information factuelle dans les entretiens qu’elles mènent avec les jeunes
susceptibles d’être saisis par la radicalisation.