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FILIÈRES « DJIHADISTES » : POUR UNE RÉPONSE GLOBALE ET SANS FAIBLESSE
Proposition n° 10 : Mettre en œuvre, sous le pilotage du CNAPR, des
programmes individualisés de réinsertion des personnes engagées dans un
processus de radicalisation djihadiste, en développant dans chaque
département des initiatives locales et des partenariats avec des acteurs
publics et privés, notamment associatifs.
Proposition n° 11 : Désigner un référent chargé de suivre en temps réel
chacune des personnes repérées comme étant radicalisées ou en voie de
radicalisation. Ce référent sera désigné par la cellule préfectorale et lui
rendra compte régulièrement.
Proposition n° 12 : La France doit s’engager pleinement pour être l’un des
promoteurs et des principaux acteurs du réseau européen de vigilance face à
la radicalisation (radicalisation awareness network – RAN).
Proposition
n° 13 :
Instaurer,
dans
chaque
département,
un
accompagnement systématique du processus de sortie de la radicalité, sous
la forme d’un suivi social et, le cas échéant, d’un suivi psychologique ou
psychiatrique.
B. RENFORCER LA COORDINATION ET LES PRÉROGATIVES DES
SERVICES ANTITERRORISTES
Proposition n° 14 : Créer un document de politique transversale (DPT)
consacré à la politique de lutte contre le terrorisme.
Proposition n° 15 : Systématiser le retour d’informations des services
utilisateurs du renseignement aux services émetteurs afin que ces derniers
soient informés de la suite donnée aux renseignements transmis et puissent
assurer un meilleur suivi des dossiers dont ils ont la charge.
Proposition n° 16 : Tripler dans un délai rapide les effectifs du bureau du
renseignement pénitentiaire : la création d’au moins 100 postes est
indispensable.
Proposition n° 17 : Organiser une coopération structurelle entre le bureau du
renseignement pénitentiaire et les services de renseignement concernés, en
particulier avec le service central du renseignement territorial (SCRT).
Proposition n° 18 : Attribuer à l’unité de coordination de la lutte
antiterroriste (UCLAT) le statut de service interministériel à compétence
nationale, sous l’autorité d’emploi du ministre de l’intérieur.
Proposition n° 19 : Composer l’unité de coordination de la lutte
antiterroriste (UCLAT) pour moitié au moins de personnes détachées des
services faisant l’objet de la coordination.
Proposition n° 20 : Augmenter les moyens humains et matériels du service
central du renseignement territorial (SCRT) et adapter en permanence
l’implantation, les effectifs et les moyens des services départementaux du
renseignement territorial à la réalité des menaces.