Livre blanc de la sécurité intérieure
participe à la promotion de la police nationale au sein de la réserve civile
et doit être mieux connue.
Proposition:
Donner une nouvelle impulsion au dispositif de la réserve, et orienter
son recrutement prioritairement vers la société civile et la jeunesse
pour renforcer le lien avec la nation :
– Renforcer le format des effectifs (40 000 pour la gendarmerie, 20 000
pour la police) dans les 3 années à venir dans le cadre de la Garde
Nationale.
– Valoriser cette mission auprès du public en définissant un plan de
communication ministériel.
– Élargir les viviers de recrutement.
– Consolider l’enveloppe budgétaire pour stabiliser le recrutement .
– Faciliter l’adhésion des employeurs.
– Développer l’appétit des jeunes pour la réserve de la police nationale
en leur confiant des missions opérationnelles.
Les contributions produites dans le cadre des travaux du Livre blanc
confirment l’importance de conforter le rôle du citoyen dans le continuum
de sécurité. Dans certains pays, cette implication peut aller loin. Ainsi du
Royaume-Uni où, en l’absence de polices municipales, les Community
Wardens, citoyens volontaires dépendant des mairies, luttent contre
les comportements antisociaux. Tous les dispositifs qui favoriseront son
implication méritent d’être valorisés et développés. Toutefois, encore fautil que ces dispositifs soient connus et reconnus. Dans ces conditions, la
communication devient un véritable enjeu pour informer sur l’action du
ministère de l’Intérieur, pour faire connaître les outils et démarches portés
par les forces de sécurité intérieure au profit de la population.
1.3
La communication et la diffusion d’informations fiables, vecteurs
stratégiques et opérationnels du lien entre la population et les forces
de sécurité intérieure
1.3.1. Consolider et développer les mesures statistiques de la délinquance et
de la victimation pour en faire des outils de pilotage et de dialogue
Pour répondre efficacement aux enjeux de sécurité publique et aux attentes
du grand public, le ministère de l’Intérieur a entrepris depuis plusieurs
années de rendre plus accessibles, plus transparentes et plus fiables la
production et la diffusion d’indicateurs périodiques sur la délinquance et
la criminalité enregistrées par les forces de sécurité intérieure.
Sans parler de culture du résultat, qui pourrait faire penser à un retour de la
politique du chiffre, il s’agit là de répondre à une évolution culturelle forte :
il y a désormais comme une attente de prestation de service indexée sur un
degré de satisfaction, qui implique une capacité à produire des indicateurs
capables de mesurer l’action et d’en rendre compte à tous les niveaux
(national, zonal et départemental), mais également de rendre compte
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