Livre blanc de la sécurité intérieure
Proposition:
Mettre en place un programme coordonné Education nationale /
Intérieur / SGCIPDR pour une meilleure connaissance des institutions,
des valeurs républicaines et des forces de sécurité intérieure pouvant
prendre plusieurs formes (sorties scolaires, parcours thématiques,
démonstrations etc.)
Articuler ces actions avec les dispositifs déjà existants, comme les
rencontres de la sécurité.
Les participants à la conférence des citoyens de janvier 2020 avaient
proposé la mise en place d’une journée nationale de la sécurité intérieure.
Ces moments d’échanges institutionnalisés pourraient également être
l’occasion pour le préfet, les représentants des forces de l’ordre de dresser
un bilan de l’action sécuritaire dans le département dans une discussion
ouverte avec la population. Durant les assises territoriales, nombreuses sont
les préfectures à avoir relayé la demande des élus mais aussi des citoyens
rencontrés d’organiser, tous les ans, des temps d’échanges à l’échelon d’un
arrondissement ou d’un quartier.
Proposition :
Reproduire, chaque année, des temps d’échanges sur la sécurité en
permettant aux habitants d’un arrondissement, d’un quartier d’y
participer (sur le modèle des assises territoriales organisées en janvier
2020)
1.1.2 Valoriser la mission d’accueil, vitrine de l’institution
En 2012, le Livre blanc sur la sécurité publique qualifiait déjà la fonction
d’accueil de « mission au cœur de la relation entre la force publique et la
population ». Améliorer l’accueil du public constitue un objectif central
des politiques de modernisation des services de l’État. Elle revêt, plus
encore pour les forces de sécurité intérieure, une dimension essentielle,
compte tenu de la nature de leur mission, et de leur prérogative en matière
d’utilisation de la force.
La qualité de l’accueil est en outre déterminante pour l’action policière, à
laquelle elle est intimement liée : elle concerne en premier lieu la prise en
charge des victimes, et en particulier des personnes les plus vulnérables, mais
aussi le déclenchement d’actions opérationnelles telles que l’engagement
d’une patrouille suite à une alerte, ou les actes de procédure tels que la
prise de plainte ou l’établissement d’un procès-verbal dans une audition.
L’accueil est ainsi au cœur des missions de protection, d’assistance et de
prise en charge assurées par les forces de sécurité intérieure. Si la qualité
de l’accueil est une obligation du service public à ses usagers, elle est
également un objectif qui génère des bénéfices pour les administrations.
Ainsi, l’amélioration de l’accueil du public par les forces peut engendrer des
externalités positives : relation pacifiée avec le public, meilleure qualité de
l’information recueillie, sentiment de confiance de la part de la population.
Améliorer la qualité de l’accueil du public est donc l’un des vecteurs
premiers d’une relation de confiance entre la population et les forces de
sécurité intérieure.
57