téléphonique, le débit de 4 800 bits/seconde maximum est encore
satisfaisant.
La trop longue durée d'établissement de la liaison téléphonique a
conduit à s'orienter vers la création de réseaux de transmission de
données non plus binaires, mais par paquets.
C'est ce que propose Transpac, en France, dès 1978.
Il s'en suit un débit beaucoup plus élevé, jusqu'à 48 kilos bits/
seconde, et donc, une tarification nettement plus avantageuse. Le
système relativement sophistiqué permet un multiplexage des raccordements, c'est-à-dire, le traitement de plusieurs communications sur
une même ligne.
On voit aussi apparaître un service d'un type nouveau, Télétel.
Ce service utilise les deux réseaux précédents : le réseau téléphonique
et Transpac. L'information transportée ne peut provenir que d'un type
de terminal, le Minitel, qui sert de terminal à l'annuaire téléphonique.
Parallèlement, un nouveau réseau entièrement numérique dénommé
Transmic se met progressivement en place.
Les supports de ce nouveau type de services sont, soit le satellite
Télécom 1, soit le réseau numérique terrestre. Les débits atteint
deviennent très élevés : 2 millions bits/seconde.
La complexité de l'ensemble est accrue par le nombre croissant
de passerelles qui se mettent en place entre les réseaux, par le biais
des télécommunications ou des systèmes qui lui sont connectés ;
certains traitements de plus sont décentralisés (c'est le cas de l'annuaire
électronique).
Dans ce contexte de développement, un aspect prend de plus en
plus d'importance, le problème des réseaux hétérogènes. Aucun
constructeur ne peut ignorer ce fait qui est étroitement lié à la
normalisation des couches de connectabilité et au rôle des réseaux
publics de transmission. A ce propos, on relèvera avec intérêt les
récentes décisions prises par les constructeurs européens de matériel
informatique, en vue de définir des protocoles de communication appelés
protocoles OSI, c'est-à-dire d'interconnexion de systèmes ouverts.
La Commission, quant à elle, a suivi la mise en œuvre de plusieurs
systèmes de réseaux expérimentaux à l'initiative, notamment, du secrétariat général du Gouvernement ; ils préfigurent les modèles d'informatisation qui prévaudront sans doute dans le secteur public d'ici à
quelques années ; ces systèmes assurent la transmission simultanée
et sélective d'informations provenant des déclarants à destination d'une
série d'administrations réceptrices.
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