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fructueuse des acteurs impliqués (SDIG et Gendarmerie), sur le total dévouement
des fonctionnaires, et ne saurait en aucun cas constituer une démonstration de la
réussite de la réforme de 2008.
● L’appréciation positive du corps préfectoral
Une minorité de préfets reste dans la nostalgie des Renseignements
généraux, la plupart d’entre eux déplorant en particulier que le suivi de la vie
politique ne fasse plus partie des attributions des SDIG.
C’est notamment dans le suivi de la vie économique et sociale que l’indice
de satisfaction s’avère le plus élevé. En effet, 60 % des préfets estiment que les
travaux des SDIG en la matière sont de très bonne qualité, et 87 % de bonne à très
bonne qualité.
QUALITÉ DES TRAVAUX DES SDIG EN MATIÈRE DE SUIVI DE LA VIE ECONOMIQUE ET
SOCIALE
Source : réponses au questionnaire de la mission à l’attention des représentants de l’État dans les
départements, janvier 2013.
Les SDIG semblent avoir hérité des anciens Renseignements généraux une
liste de contacts très utiles parmi les responsables économiques et sociaux locaux.
Comme le note un préfet, « ces contacts me permettent d’avoir une approche très
fine sur la situation économique et financière et sur les relations sociales
existantes au sein des entreprises » (1). Les personnels des SDIG travaillant dans
ce domaine sont connus et clairement identifiés, ce qui participe de la qualité des
informations transmises au préfet. Ils ont développé, selon la configuration de leur
département d’implantation, une maîtrise particulièrement fine sur des
thématiques particulières, comme le suivi du monde agricole ou de la chasse, et
les analyses qu’ils rédigent apparaissent précises, régulières et documentées.
Le cas échéant, leur entregent peut même suffire à désamorcer une crise qui
menace. Comme l’indique un préfet, « l’intervention directe du SDIG auprès des
(1) Réponses au questionnaire de la mission à l’attention des représentants de l’État dans les départements,
janvier 2013.