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Quatre grandes structures de ce type sont en place : l’Unité de
coordination de la lutte antiterroriste ; la cellule HERMES ; la cellule
INTERSERVICES ; et enfin, l’État-major opérationnel de prévention du
terrorisme.
Ces organismes permettent aux services de renseignement de nouer des
dialogues à la fois fructueux et durables. Ces échanges sont essentiels pour
orienter le recueil et l’intégration de renseignements issus de diverses origines et
pour suivre les mouvements de personnes suspectes se déplaçant ou maintenant un
contact entre les zones de combat du Moyen-Orient et le territoire national.
Par ailleurs, la mise en place de certaines de ces structures a nécessité une
évolution rapide de la culture des différents services de renseignement – culture où
le cloisonnement de l’information et les règles strictes de son partage étaient des
principes solidement ancrés. C’est ainsi que les services ont pris l’habitude de
participer à des dispositifs de mutualisation de l’information en temps réel, une
évolution notable et positive qu’il convient de souligner.
a. L’UCLAT
L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste a été créée en 1984 et elle
est placée sous l’autorité du Directeur général de la police nationale.
L’UCLAT a pour mission de garantir la cohérence et l’efficacité du
dispositif national de lutte contre le terrorisme.
À ce titre, l’UCLAT procède, pour le ministre de l’Intérieur, à
l’actualisation permanente de la menace terroriste en réunissant des
correspondants issus d’un certain nombre de départements ministériels (en
particulier le ministère de la Défense), des représentants de la Coordination
nationale du renseignement et des représentants du SGDSN.
L’UCLAT organise des réunions de coordination et de suivi pour la
protection des personnes menacées, la sécurisation des grands événements, la
surveillance des personnes ayant fait l’objet d’une interdiction judiciaire du
territoire ou celle des personnes ayant fait l’objet d’une mesure administrative
d’expulsion.
Elle est engagée dans la prévention de la radicalisation en assurant la
gestion du Plan de prévention de la radicalisation et d’accompagnement des
familles.
Elle participe à l’élaboration des plans de prévention et à la mise en œuvre
des exercices de gestion de crise (en liaison avec le SGDSN).
Enfin, l’UCLAT peut demander, pour l’exercice de ses missions, la mise
en œuvre d’une ou de plusieurs techniques de renseignement soumises à