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A. LA SURVEILLANCE DES COMMUNICATIONS (RENSEIGNEMENT
D’ORIGINE ÉLECTROMAGNÉTIQUE – ROEM)
Historiquement,
les
communications
militaires
utilisaient
essentiellement la voie hertzienne à raison de la mobilité des forces et de la
facilité de déploiement des réseaux. La surveillance internationale s’est donc
appuyée, de longue date, sur des moyens de captation des communications
utilisant les fréquences hertziennes, y compris transitant par des satellites.
L’arrivée du haut-débit, la croissance exponentielle des échanges de
données et le développement de l’Internet ont conduit au déploiement des
réseaux physiques en fibre optique dont les capacités sont infiniment plus
grandes que le spectre hertzien. 99 % du trafic international de téléphone et
de données passent par le million de kilomètres de câbles sous-marins –
340 réseaux reliant tous les continents. Leur fiabilité, leur sécurité et leur
faible coût comparé aux liaisons satellites en font des infrastructures
décisives de la « globalisation ».
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Les services de renseignement des principales puissances ont
développé des outils permettant d’assurer la captation d’une partie des
communications internationales aux fins d’assurer la sauvegarde de leurs
intérêts fondamentaux.
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La DPR recommande *** (Proposition n°11)
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La DPR recommande *** (Proposition n°12).
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(2) Les capacités spatiales de renseignement électromagnétique
Plusieurs développements expérimentaux ont été réalisés 1. Le
programme CERES, lancé en 2007, vise à disposer d’une capacité
opérationnelle d’écoute susceptible d’intercepter et de localiser des
émissions électromagnétiques depuis l’espace. Le coût de ce système est
évalué à 460 millions d’euros2.
*** la phase de réalisation a démarré en janvier 2015 pour une mise
en service opérationnelle prévue en 2020.
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