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1. La DGSE
Dans le domaine de la lutte informatique défensive, la DGSE
poursuit le développement de sa capacité à détecter, caractériser et surtout
aider à attribuer les cyberattaques menées à l’encontre des intérêts français.
En particulier, maintenir une connaissance actualisée sur l’état de la menace
et accroître la visibilité sur les opérations numériques offensives des pays
tiers supposera de multiplier les accès techniques, humains ou opérationnels
à du renseignement capté auprès des attaquants.
a) Un effort de recrutement et de formation
En 2019, la DGSE a consacré environ ***** ETP à sa mission de
cyberdéfense. En fin de loi de programmation militaire, cet effectif devrait
atteindre *****. Ces agents sont majoritairement affectés à des missions *****.
Au titre de la LPM 2019-2025, la DGSE bénéficiera de 772 créations
dont 502 sur la période 2019-2023 (310 de 2019 à 2022) au sein desquels 290
devraient être affectés à la fonction « cyberdéfense » et ces effectifs seront
renforcés par 173 militaires de l’EMA 1.
*****
b) Des investissements importants
L’intensification et la consolidation capacitaire des grands
programmes interministériels et de la cyberdéfense, avec notamment
l’acquisition et le développement de matériels permettant de tenir compte
des évolutions technologiques et de l’augmentation du volume et de la
qualité des données à traiter ainsi que du développement et de
l’industrialisation des processus techniques constituent le socle nécessaire au
maintien de l’efficacité de la DGSE. Dans un monde où la collecte des
données, notamment en source ouverte est massive, la performance d’un
service de renseignement se mesurera davantage par ses capacités à exploiter
intelligemment et rapidement l’information utile.
*****. Quand cela est possible les investissements capacitaires sont
mutualisés au sein du ministère des armées dans une double logique
d’économie des moyens et de respect des attributions et responsabilités du
CEMA et du DGSE. La DGSE a reçu à ce titre un financement spécifique de
l’EMA de ***** en 2019. D’autres investissements sont financés pour partie au
titre de capacités techniques interministérielles mutualisées (CTIM) par

Les agents affectés à la DGSE et travaillant dans le domaine cyber sont rémunérés sur l’article
50-01 du programme 212 pour 65 % d’entre eux environ et sur leur BOP d’origine pour les 35 %
restant (renforts EMA/Cyber).
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