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Se pose aussi la question de l’attractivité du métier d’agent du
renseignement pénitentiaire. Une réflexion est en cours sur la pertinence, ou
non, qu’il y aurait à instaurer un régime indemnitaire dédié à la filière du
renseignement. Faut-il attribuer un logement de fonction aux DLRP ?
Comment fixer un régime indemnitaire dédié au renseignement pénitentiaire
sans prendre le risque de réduire la mobilité entre les services ? Faut-il et
comment privilégier une approche interministérielle qui permettrait de
donner du sens à certaines mutualisations au sein de la communauté du
renseignement ?
Ces questions restent pour beaucoup sans réponse à ce stade mais le
changement d’échelle du renseignement pénitentiaire appelle à des décisions
rapides sur ces sujets.
La délégation préconise d’aller plus en avant dans cette démarche en
expertisant les voies et modalités de création d’un régime indemnitaire dédié
aux métiers du renseignement pénitentiaire.
Recommandation n° 21 : Expertiser la possibilité de créer un
régime indemnitaire dédié aux métiers du renseignement pénitentiaire.
3. Le défi des moyens budgétaires
Le budget alloué au BCRP, puis au SNRP, est passé de 20 millions
d’euros en 2017 (montant exécuté) à près de 23 millions d’euros en 2020
(dotation). Cette hausse significative s’explique par l’augmentation des
effectifs du service qui ont augmenté d’environ 80 ETP depuis 2017. Hors
masse salariale, le renseignement pénitentiaire dispose en 2020 d’un budget
de 2,63 millions d'euros.