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Proposition n° 92 : Rattacher les intervenants cultuels au régime de sécurité
sociale de la caisse d’assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes
(CAVIMAC). Identifier les aumôniers ne bénéficiant d’aucun rattachement à
un régime de sécurité sociale pour permettre une couverture individuelle
adaptée.
Proposition n° 93 : Déployer des portiques de détection dans toutes les
maisons d’arrêt franciliennes et former les personnels de surveillance à
l’utilisation de ces matériels.
Proposition n° 94 : Élargir les expérimentations en cours en matière de
brouilleurs de téléphones portables à l’ensemble des maisons d’arrêt.
Proposition n° 95 : Formaliser la possibilité pour le bureau du
renseignement pénitentiaire de solliciter un appui technique ou
documentaire de la part des services de renseignement coordonnés par
l’UCLAT, notamment la DGSI et le SCRT.
Proposition n° 96 : Permettre une évaluation par le Centre national
d’évaluation de l’ensemble des détenus susceptibles d’être radicalisés.
Proposition n° 97 : Affecter les condamnés définitifs pour des actes de
terrorisme dans des quartiers séparés des maisons centrales adaptées à la
détention de détenus particulièrement signalés, permettant une prise en
charge pluridisciplinaire.
Proposition n° 98 : Dans les maisons d’arrêt, isoler les individus radicalisés
dans un quartier à l’écart de la population carcérale, dans la limite de 10 à
15 personnes, pour permettre une prise en charge individualisée et adéquate.
Proposition n° 99 : Poursuivre les initiatives nationales et
déradicalisation en milieu carcéral.
locales de
Proposition n° 100 : Développer un programme spécifique de prise en
charge pour les détenus récemment engagés dans un processus de
radicalisation.
Proposition n° 101 : Développer un programme spécifique de prise en
charge pour les détenus revenant d’un théâtre d’opérations, comprenant une
prise en charge psychologique ou psychiatrique spécifique.
Proposition n° 102 : Mettre en place un programme de suivi des condamnés
pour terrorisme débutant six mois avant la sortie de prison et s’étendant
durant au moins deux ans après la fin de l’incarcération.
Proposition n° 103 : Augmenter
le
nombre
d’unités
hospitalières
spécialement aménagées (UHSA) pour permettre une prise en charge
adaptée des détenus présentant des troubles mentaux engagés dans un
processus de radicalisation.