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2. Les ressources humaines
En 2019 les effectifs des services de renseignement et de leurs structures
d’appui se sont établis à 20 168 agents (dont 14 512 pour les services spécialisés
du 1er cercle), en augmentation de 3,1 % sur un an et de 22,1 % depuis 2015.
La répartition des effectifs est restée stable : la DGSE, la DGSI et le SCRT
ont concentré 72 % des personnels.
Sur l’ensemble de la communauté du renseignement, le nombre d’agents
contractuels est en progression (+14 % par rapport à 2018) pour s’établir à 17,11 %
des effectifs (et même 22 % pour les services du 1er cercle).
En termes de catégories, 35,65 % relèvent de la catégorie A, 51,2 % de la
catégorie B et 13,07 % de la catégorie C, ce qui est stable par rapport aux années
précédentes. La part des femmes a augmenté de 5 % sur une année, pour s’établir
à 29,24 %.
S’agissant des flux sortants des services pour motif de sécurité (liés à la
perte d’habilitation), on en dénombre 15 en 2019 (contre 22 en 2018, dans le
contexte de l’attentat commis à la préfecture de police de Paris).
En 2019, un effort particulier a été mis sur la formation des agents des services
de renseignement. En ce qui concerne les formations assurées par l’Académie du
renseignement, l’effort de formation a même augmenté de près de 100 % en un an.
L’Académie a ouvert ses formations aux agents des services du deuxième cercle qui
ont représenté 21 % des participants en 2019 contre 2,4 % en 2018.
Le comité des ressources humaines des services de renseignement
(CRHSR) créé en 2018, s’est réuni à quatre reprises en 2019, tenant compte des
21 recommandations issues du rapport de la DPR. Le comité a mis en place un
répertoire interministériel des métiers du renseignement visant à favoriser la
mobilité interservices. Ce répertoire est structuré autour de 4 filières :
renseignement d’origine humaine, renseignement d’origine technique, entrave,
appui.
C. LES COOPÉRATIONS
1. Les coopérations opérationnelles thématiques
L’année 2019 a été marquée par un fort dynamisme en matière de
coopérations. La lutte contre le terrorisme reste le champ majeur de coopération
entre les services, avec un chef de filât exercé par la DGSI.
Ces coopérations sont également tournées vers l’international. Au niveau
global, la CNRLT a porté en 2019 le projet de « Collège du renseignement en
Europe ».