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3. …et nécessiteraient de mieux structurer le recours aux services
de renseignement du premier cercle
L’Ofast, qui apparaît en première ligne tant par le volume des
affaires traitées – les gains à blanchir résultant du trafic de stupéfiants
représenteraient 100 millions de dollars par semaine 1 –, présente un recours
massif et structuré aux services de renseignement des premier et second
cercles :
─ premièrement ***** ;
─ deuxièmement ***** ;
─ troisièmement ***** ;
─
et enfin quatrièmement *****.
La mobilisation des moyens de renseignement se faisant selon deux
types de cadre juridique : le code de procédure pénale et le code de la
sécurité intérieure.
Mais la mobilisation du renseignement demeure encore disparate.
*****, certains offices n’ont que des liens limités ou ponctuels avec les
services de renseignement spécialisés, malgré leurs propres difficultés à
développer en interne du renseignement technique ou humain.
Recommandation n° 8 : Élever le niveau de priorité de la lutte
contre la criminalité organisée dans le renseignement fourni par les
services du premier cercle, dans le respect de leurs compétences.
En outre, la relation entre les offices et les services spécialisés de
renseignement gagnerait à une meilleure structuration et clarté des objectifs :
─ ***** ;
─ ***** ;
─ *****.
B. ÉLEVER LE NIVEAU DE RÉPONSE FACE À UNE CRIMINALITÉ
ORGANISÉE TOUJOURS PLUS TECHNIQUE ET INTERNATIONALE
Plutôt que la capacité de collaboration et de mutualisation des
moyens, *****, de surveillance et de renseignement humain, ce sont les
mutations opérées par les organisations criminelles elles-mêmes qui
imposent de rehausser le niveau des moyens techniques et humains des
offices comme des services spécialisés.
Selon la DNRED, en 2020, 50 tonnes de stupéfiants ont été saisis (16 tonnes de cocaïne et
34 tonnes de cannabis).
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