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REDÉPLOIEMENT DES EFFECTIFS DES RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX AU SEIN DE LA
SOUS-DIRECTION DE L’INFORMATION GÉNÉRALE AU 31 AOÛT 2008
Affectation
d’origine

Corps de
conception et
direction

Corps de
commandement

Corps
d’encadrement
et
d’application

Personnels
administratifs,
techniques et
scientifiques

Total

DCRG

37

437

576

391

1441

Autres

8

24

12

22

66

Total

45

461

588

413

1507

Il n’est dès lors pas étonnant, d’une certaine manière, que la SDIG ait
récupéré toutes les implantations RG excepté dans les Alpes-de-Haute-Provence et
dans les Hautes-Alpes (où l’une des deux implantations a été transférée au RI), en
Corse du Sud et en Haute-Corse (où deux implantations sur trois ont été
transférées au RI), à Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin
(où l’unique implantation a été transférée au RI).
La priorité ayant été donnée à l’installation de la DCRI, certains
départements se sont naturellement trouvés sous-dotés au regard des missions à
couvrir. Par exemple, à Marseille, moins d’une vingtaine de personnels formaient
le service, alors que les Renseignements généraux disposaient de 140 agents – la
charge de travail était, quant à elle, estimée à 85 % de celle de l’ancienne direction
départementale. Dans d’autres départements, comme en Seine-et-Marne, dans les
Yvelines ou l’Essonne, le nombre de fonctionnaires a été réduit de moitié (1). À
Nantes, où la mission s’est rendue, seuls 29 policiers et gendarmes, et 4 personnels
administratifs, forment l’effectif du SDIG, contre 60 personnes avant la réforme.
Heureusement, depuis lors, les effectifs ont été notablement renforcés au
point qu’au 1er octobre 2012, la sous-direction de l’information générale comptait
1 959 personnels dont 1 464 policiers.

(1) Cour des comptes, op. cit., p. 90.

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