- 255 -
menaces dans le cyberespace et recourent à la contribution des services de
renseignement.
Ainsi le Comité de lutte contre la manipulation de l’information
(CLMI) piloté par le SGDSN, focalisé sur la menace exogène regroupe les
MEAE, la DGSE, la DGSI, le SIG, la CNRLT, le MININT, le MINARM, le
Ministère de la Culture et le porte-parolat.
La DGSI participe au GIP-ACYMA (plate-forme de signalement des
actes de cyber malveillance et d’assistance aux victimes) aux côtés de la
DMISC, de la DCPJ, de la DGPN et le la DGGN. Elle participe également
avec la DMISC et l’ANSSI au groupe de travail « Technologies critiques et
entreprises stratégiques du comité de filière des industries de sécurité
(COFIS) » animé par le SISSE et le SGDSN qui participe à l’élaboration de la
cartographie des entreprises stratégiques de la filière des industries de
sécurité afin de mettre en œuvre un suivi spécifique des service de l’État
ainsi qu’à la commission interministérielle de défense et de sécurité (CIDS),
animée par le SGDSN, avec les HFDS, la DGPN, la DGGN, la DRSD et
l’ANSSI, qui coordonne la mise en œuvre du dispositif de sécurité des
activités d’importance vitale.
2. Quatre chaînes opérationnelles
Les quatre chaînes opérationnelles prévues par la Revue stratégique
de cyberdéfense (cf. supra) ont été mises en place.
La chaîne « protection » est animée par le SGDSN. Le directeur
général de l’ANSSI y est responsable des opérations de cyberdéfense. Cette
responsabilité est déléguée au COMCYBER pour ce qui concerne les
systèmes d’information du ministère des armées. Les services de
renseignement sont susceptibles de contribuer à cette mission de
protection en alimentant la chaîne, notamment à travers le dispositif du
C4, avec des éléments relatifs à la connaissance et à l’anticipation de la
menace d’origine cyber.
S’agissant de la chaîne « renseignement », elle recouvre sous
l’autorité du Gouvernement, l’ensemble des actions entreprises dans un
but de renseignement et notamment en vue d’attribution. Le document
rappelle les règles applicables en matière d’utilisation des techniques de
renseignement, donne pour mission au CNRLT, ***** de favoriser le partage
du renseignement d’intérêt cyber entre les services et indique qu’il peut
ponctuellement s’appuyer sur l’inspection des services de renseignement
pour assurer un rôle de conseil et de contrôle des capacités.