– des relations et des activités diplomatiques y compris les
sources confidentielles ;
– des domaines scientifique, technologique, économique en
relation avec la sécurité nationale ;
– des programmes du gouvernement américain de sauvegarde des matières nucléaires ;
– des capacités et vulnérabilité des systèmes, installations,
projets ou plans en matière de sécurité nationale.
La recherche scientifique fondamentale, dès lors qu’elle n’est
pas clairement en rapport avec la sécurité nationale, ne peut
normalement pas être classifiée.
En outre, la loi dispose qu’une information ne saurait être classifiée en vue de dissimuler des violations de la loi, l’inefficacité
ou une erreur de l’administration, de permettre de porter
atteinte à un individu à des fins de politique personnelle, de
limiter la concurrence économique et commerciale, ou de
retarder la diffusion d’une information qui ne requiert pas de
classification au regard de l’intérêt de la sécurité nationale.
Le législateur américain a donc voulu restreindre le risque
d’abus en définissant au plus près les types d’intérêts supérieurs susceptibles de faire l’objet d’une classification, et en
inscrivant la défense de ces intérêts dans un cadre de nature
éthique.
Le président est seul responsable de la classification des informations sensibles ; c’est lui qui définit les règles applicables à
leur protection au moyen d’« Executive orders » qu’il signe et
qui ont force de loi. Dans la pratique, ce pouvoir est délégué à
divers niveaux.
On distinguera ainsi la « classification première » qui porte sur
les informations classifiées « très secret » et dont les responsables, peu nombreux, sont les personnes à l’origine du document
en question et la « classification dérivée ou secondaire », plus
commune, qui concerne les documents comportant des informations devant être classifiées « secret » ou « confidentiel » ou
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