Livre blanc de la sécurité intérieure

retraitées(56), de mettre en place un guichet ministériel unique de recueil et
de traitement des demandes cartographiques métiers, de développer un
catalogue de services accessibles via API dont une partie serait protégée
par l’authentification.
Proposition :
– Créer un SIG ministériel partagé, avec comme étape intermédiaire
l’optimisation des dispositifs existants en assurant une cohérence et
une réelle interopérabilité au niveau ministériel.
– Créer un comité de pilotage ministériel de coordination géomatique,
sous l’impulsion de la DNUM.
Maîtrise la 3e dimension : donner une nouvelle mobilité aux technologies
de sécurité intérieure et lutter contre une menace aérienne low cost.
Systèmes agiles et multi tâches, les drones de sécurité intérieure donnent
une mobilité décisive aux technologies. Ils prolongent ainsi l’action des
gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers au plus près d’une victime
à secourir, d’une zone à protéger, d’agents isolés ou encore d’une scène
d’infraction dont l’accessibilité n’est pas immédiatement souhaitable
(rapport de force défavorable, zone polluée) ou possible (zone battue par
les feux, zone escarpée).
Selon les enjeux opérationnels à traiter (évènement majeur planifié ou non,
opération technique spécialisée, intervention du quotidien), les drones de
sécurité intérieure peuvent avoir une longue endurance (tels que les drones
« de la capacité nationale » déployés à l’occasion de grands évènements),
des fonctionnalités spécifiques pour les services d’intervention, d’enquêtes,
de criminalistique ou de la gendarmerie des transports aériens, ou des
capacités simples pour le quotidien au sein des unités et services de
sécurité publique.
Largement plébiscités par les forces de sécurité intérieure pour leur facilité
d’utilisation, ils constituent une capacité à part entière déjà bien développée
ou en cours de déploiement (255 drones détenus par la gendarmerie, 235
drones au sein de la police nationale). Ils sont utilisés après une formation
réalisée au sein des forces aériennes de la gendarmerie nationale et de la
sécurité civile ou de l’Armée de l’air (gendarmerie nationale : 327 pilotes,
police nationale : 146).
Or, l’engagement de tels outils supposent une robustesse et fiabilité
indispensables, notamment dans les commandes transmises à l’appareil,
qui reposent directement sur les fréquences utilisées et la certification des
appareils.

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Avec par exemple les fonctionnalités suivantes : fonds de plans, géocodage/
géocodage inversé, accès protégé à la fonction «Streetview» de Google, calculs d’itinéraire
et calculs isochrones / isodistances, couches géographiques enrichies non confidentielles,
fonctionnalités d’ajout graphique d’informations par les utilisateurs telles que des traces
GPX, outils de signalement, etc.

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