Parallèlement, les efforts accomplis dans le domaine des langages de
communication commencent à porter leurs fruits ; l’utilisation des terminaux est
de plus en plus aisée. Aux progrès accomplis par les concepteurs répond une
meilleure réceptivité des utilisateurs, parmi lesquels beaucoup ont déjà reçu une
initiation à l’informatique.
3 - L’architecture des systèmes informatiques
En bénéficiant des progrès technologiques cités précédemment, les
systèmes informatiques « classiques » ont donc vu leur capacité et leurs
performances s’accroître considérablement, mais leur architecture générale est
restée relativement stable.
Cependant, ces systèmes autrefois autonomes se prolongent grâce aux
télécommunications, jusqu’à constituer des réseaux d’ordinateurs ; en outre,
grâce à la diffusion des terminaux dits « intelligents », certaines des fonctions
ont pu être éloignées du système central, permettant ainsi une informatique
répartie.
Dans ces structures nouvelles, où l’intégration des microprocesseurs
permet d’exécuter de multiples fonctions en parallèle et d’affecter à certaines
d’entre elles des processeurs spécialisés, il est permis d’espérer encore des
progrès substantiels en efficacité, en coût, et en facilité d’emploi. Des progrès
importants sont attendus dans le domaine des logiciels ; et également de la
normalisation, notamment celle des transmissions.
4 - Les applications
Les applications développées, en cours de développement, ou prévues
présentent des caractéristiques générales :
— on attend des progrès techniques, la possibilité de mettre en oeuvre des
traitements qui pourront se substituer aux méthodes d’approche actuelles,
notamment en matière de recherche, de conception et de mise au point
d’outils industriels ou de projets architecturaux... etc. Il s’agit désormais d’une
révolution dans l’organisation des projets, dont les besoins sont exprimés mais
pour lesquels les performances techniques actuelles sont encore
insuffisantes ;
— certains projets qui exigent des mémoires considérables, et (ou) des
performances élevées, deviennent réalisables, tels ceux relatifs aux banques de
données ;
— par ailleurs, la multiplication des petits systèmes et l’abaissement de leur prix
permettent la diffusion de l’informatique auprès des petites entreprises, des
professions libérales... et même des particuliers.
Cette situation déjà réelle ne devrait que s’accentuer au cours des
prochaines années.
La loi sur l’informatique et les libertés qui concerne à la fois les détenteurs
des traitements informatiques et les personnes « informatisées »
— c’est-à-dire faisant l’objet d’un traitement informatique — a surtout été
perçue jusqu’à présent comme s’appliquant aux personnes « assujetties ».
Désormais une part de plus en plus importante de ces personnes
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