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Le SCRT a accès aux techniques de renseignement suivantes :
– Balisage (BAL)
– Captation de données informatiques (CDI)
– Captation de données par dispositif de proximité (DDP)
– Données en temps réel (DTR)
– Interception par dispositif de proximité (IDP)
– Introduction dans un lieu privé (ILP)
– Interception de sécurité (ISO)
– Recueil de données informatiques (RDI)
– Sonorisation (SON)
– Vidéo surveillance (VDO)
– Données de connexions
– Géolocalisation en temps réel (GTR).
On constate une augmentation significative du recours aux TR au cours de
la période récente *****.
Toutefois, le SCRT n’est aujourd’hui pas en mesure de mettre en œuvre la
totalité des techniques de renseignement que la loi met à sa disposition. *****.
La filière « recherche et appui » ne dispose pas encore des outils et moyens
techniques lui permettant de remplir pleinement ses missions. Elle n’a pas encore
recruté tous les fonctionnaires qui devaient l’être. La DNRA cherche à maintenir
son niveau d’effectif actuel sans parvenir à atteindre son effectif total. Quant aux
GRA de création plus récente, l’effectif de 8 GRA n’est pas atteint avec
d’importantes différences selon la date de création du GRA ; *****.
Plus globalement, le renseignement territorial souffre d’un niveau de
dotation technique qui n’est pas ou plus en phase avec les exigences de ses missions.
Ses agents disposent d’outils basiques pour réaliser leurs recherches numériques et
certains n’ont même pas d’accès à l’internet grand public !
Le matériel technique est souvent obsolète et aucun plan pluriannuel
d’investissement ne prévoit à ce jour son renouvellement complet.
Enfin, le SCRT ne dispose d’aucun système sécurisé de communication
interne, ce qui constitue une entrave importante à la circulation d’une information
protégée. *****. Il conviendrait aussi de renforcer la sécurité bâtimentaire de ses