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2. Le renforcement des moyens budgétaires

Les plans successifs de lutte contre le terrorisme et de renforcement des
services de renseignement ont eu comme corollaire des besoins en matériels
spécifiques ainsi qu’une augmentation continue des missions opérationnelles.
La montée en puissance du SCRT, *****, a conduit la direction centrale de
la sécurité publique (DCSP) à financer les moyens nécessaires à ses activités dans
le cadre du programme budgétaire 176 (Police nationale).
En crédits de paiement, les dépenses de fonctionnement du SCRT sont en
augmentation constante. Sur la période 2018-2020, elles ont augmenté de 22 %
passant de 966 576 euros en 2018, à 1 176 596 euros en 2019 et 1 179 691 euros en
2020 malgré une activité perturbée par la crise sanitaire et le premier confinement.
Les dépenses du SCRT concernent principalement les déplacements et
l’équipement. Pour 2020, la répartition a été la suivante :
– Frais de transport et déplacements : 633 124 euros.
– Dépenses de carburant : 179 171 euros.
– Dépenses de péage : 59 745 euros.
– Achat divers mobiliers et matériels : 216 623 euros.
3. Le renforcement de la filière « recherche et appui »

Si environ 80 % de l’activité du renseignement territorial s’effectue en
milieu ouvert, le SCRT a également recours aux techniques de renseignement et à
des investigations en milieu fermé, qui mobilisent « recherche et appui ».
*****.
D. DES FRAGILITÉS PERSISTANTES
1. La difficulté à prioriser les missions

Le SCRT dépend de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP),
une direction qui se caractérise par le périmètre très large de ses missions, le
renseignement n’en étant qu’un volet parmi d’autres. Ainsi, le SCRT et ses services
départementaux sont sollicités sur beaucoup d’autres sujets que le renseignement,
liés au maintien de l’ordre public. Avec des effectifs parfois très réduits et
l’existence de priorités spécifiques pour chaque territoire, il existe un risque de
dispersion de l’action du SCRT.

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