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─ l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) ;
─ l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies
de l’information et de la communication (OCLCTIC) ;
─ l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI).
Si la lutte contre le trafic de stupéfiants représente le principal enjeu
quantitatif, celle-ci requiert de plus en plus de compétences transversales
dans la mesure où ce trafic draine des activités de blanchiment mais aussi de
traite d’êtres humains. En revanche, la porosité entre ces trafics et le
financement du terrorisme ne semble pas établie.
Ainsi, contrairement à ce que pourraient laisser entendre les
différentes dénominations, ce n’est pas l’OCLCO qui traite l’ensemble des
affaires de criminalité organisée, son périmètre d’action étant focalisé sur le
« haut du spectre du banditisme » relatif aux associations de malfaiteurs, de
recherche de fugitifs et le trafic d’armes et de véhicules, considéré comme le
« nerf de la guerre » des organisations criminelles.
Du fait du caractère transversal de la lutte contre la criminalité
organisée et sa répartition entre les différents offices centraux, la délégation
ne discerne pas de logique évidente de pilotage :
─ la mise en œuvre des collaborations entre services peut être dictée
par le terrain ou l’urgence pour solliciter des moyens techniques ou humains
supplémentaires ;
─ *****, le choix du service chef de file en cas d’intervention fait
l’objet d’une répartition au cas par cas ***** selon des critères plus factuels
que juridiques, les circonstances et les moyens présents 1.
En raison même de la grande variété des formes que prend la
criminalité organisée, certains services ont développé des domaines
d’expertise liées à l’expérience acquise par certains de leurs agents et donc
très dépendantes des personnes. *****
Recommandation n° 7 : Améliorer le recrutement et le traitement
des sources humaines, en assurant la transmission des connaissances des
agents recruteurs.
La délégation n’a pas eu à connaître de problématiques de
concurrence entre services. Toutefois, si ces pratiques semblent fonctionner
sur la base d’une saine mutualisation des moyens, elles mettent en évidence
des limites des services de police en matière de renseignement et leur
dépendance aux ressources des services de renseignement spécialisés, *****.

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*****.

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