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– elle est membre de la cellule HERMES, créée en octobre 2014 à
l’initiative de la DRM et placée près du CPCO pour échanger le renseignement
utile à la planification et à la conduite des opérations militaires ;
– dans le domaine de la lutte antiterroriste sur le territoire national, elle a
pour partenaire privilégié la DGSI ; la collaboration avec la DGSI a encore été
renforcée avec la création, en 2015, de la cellule INTERSERVICES ;
– elle collabore avec la DGSE sur des questions portant principalement sur
la protection des forces françaises déployées à l’extérieur ;
– elle participe à des réunions avec la DRPP, avec le Bureau du
renseignement pénitentiaire et avec les préfets de zone.
e. La Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières
La Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières a été
créée dans sa forme actuelle par un arrêté du 29 octobre 2007 et a été placée sous
l’autorité de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).
Elle lutte contre la contrebande et la fraude organisée en conduisant des
opérations destinées à saisir des marchandises et des sommes d’argent et en
identifiant des filières en vue de leur démantèlement. Elle a ainsi pour mission de
collecter des renseignements à caractère commercial, économique et financier, et
portant sur les fraudes en général. Sur cette base, elle est amenée à orienter, voire
à encadrer, le travail des services déconcentrés de la DGDDI, en particulier celui
de la brigade des douanes. Cette approche, très globale, des circuits et des vecteurs
de la grande fraude lui permet de s’engager fortement dans la lutte contre les
différents trafics, notamment les trafics de produits stupéfiants, de produits
contrefaits, de tabac et d’armes. Enfin, la DNRED participe également à la lutte
contre le terrorisme et au démantèlement des circuits financiers qui l’alimentent.
Le nombre d’agents de la DNRED est resté stable de 2013 à 2016. Au
31 décembre 2016, il s’élève à 760 personnes.
f. Le service Tracfin
Institué par décret du 9 mai 1990 portant création d’une cellule de
coordination chargée du traitement du renseignement et de l’action contre les
circuits financiers clandestins, le service Tracfin participe à la protection de
l’économie nationale et a pour mission de lutter contre les circuits financiers
clandestins, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Érigé en service à compétence nationale depuis le 6 décembre 2006, et
placé sous la tutelle du ministre chargé de l’Économie et des finances, Tracfin
répond à la dénomination de cellule de renseignement financier nationale, à la fois
au sens du Groupe d’action financière (GAFI) et de l’Union européenne, à savoir
une « cellule nationale centrale chargée de recevoir et, dans la mesure de ses
pouvoirs, de demander, d’analyser et de communiquer aux autorités compétentes

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