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conséquences sur les forces en opérations dans les crises actuelles ou
potentielles.
Le directeur du renseignement militaire assiste et conseille
également le ministre de la défense en matière de renseignement d’intérêt
militaire.
Service de renseignement autonome, la DRM dispose en propre de la
totalité des modes de recueil du renseignement : imagerie satellitaire,
interceptions électromagnétiques, recherche humaine, informatique.
Les armées peuvent mettre à sa disposition d'autres capteurs afin de
compléter cette palette. Elle obtient également du renseignement grâce à ses
partenaires internationaux.
Elle élabore le renseignement nécessaire à l'appréciation autonome
de situation et à la conduite des opérations, qu'elle diffuse aux autorités
politiques et aux chefs militaires.
3. Organisation
La DRM relève du chef d’état-major des armées. Elle est constituée
d’un échelon de direction, de trois sous-directions (sous-direction des
opérations, sous-direction de l’exploitation, et sous-direction personnel,
finances, capacités) et d’un bureau renseignement au centre de planification
et de conduite des opérations (CPCO).
Quatre centres spécialisés lui sont rattachés : le centre de formation
et d’emploi relatif aux émissions électromagnétiques (CF3E), le centre de
formation et d’interprétation interarmées de l’imagerie (CF3I), le centre
interarmées de recherche et de recueil du renseignement humain (CI3RH) et
le centre de formation interarmées au renseignement (CFIAR).
Elle a engagé depuis mai 2014, une transformation profonde se son
organisation et de son fonctionnement avec la création :
- deux nouveaux centres high tech (CRGI, Centre de renseignement
géospatial interarmées ; CRAC, Centre de recherche et d’analyse
cybernétique) ;
- trois plateaux intégrés (tous métiers et experts réunis par
thématiques) pour chaque théâtre d’opérations ;
- deux structures transverses pour éviter tout cloisonnement : un
pôle stratégie et un centre de commandement chargé d’accélérer les
processus.