rapides qui se situent actuellement entre un demi-million et plusieurs millions de caractères.
Il devient alors possible de charger une partie de la mémoire
rapide à partir d'un support lent, tandis que le processeur exploite
une autre partie, déjà chargée, de la mémoire rapide.
2.

Les logiciels.

Déclarer, comme cela a été fait précédemment, qu'il devient
possible de mieux équilibrer les rythmes respectifs du (ou des)
processeur (s) et des mémoires ne doit pas dissimuler que cette
tâche est difficile, pour plusieurs raisons :
- d'une part, les divers travaux qui sont simultanément en instance
ou en cours de traitement, ont des Caractéristiques très variables et
fluctuantes ;
- d'autre part, les logiciels généraux susceptibles d'effectuer une
gestion automatique sont le plus souvent assez insuffisants ;
- enfin, le développement des processeurs parallèles complique
singulièrement la programmation des traitements et la gestion des
mémoires.
Section II
QUELQUES PROBLÊMES ACTUELS

Certains des problèmes actuels ont déjà été abordés lors du
précédent rapport ; ils seront actualisés ici, leur énonciation témoignant de l'intérêt qui leur est porté. Parmi ces thèmes figurent les
réseaux locaux, les banques de données, l'informatique individuelle,
la bureautique et les questions liées à l'évolution des matériels
périphériques considérés souvent comme mineurs.
En fait, désormais, toutes ces notions sont liées et le découpage
en diverses rubriques ne doit pas dissimuler qu'il s'agit d'un seul
et même problème général.
1.

Réseaux locaux.

L'extraordinaire développement des réseaux locaux, auxquels
la Commission avait déjà prêté une attention particulière, est, de
fait, un phénomène « explosif » qui mériterait — à lui seul — une
analyse détaillée.

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