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FILIÈRES « DJIHADISTES » : POUR UNE RÉPONSE GLOBALE ET SANS FAIBLESSE
Mme Joëlle Garriaud-Maylam. – Comme précédemment, parlons-en
dans le texte et non parmi les propositions : « y compris les crédits étudiants, les
crédits à la consommation… »
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Je ne suis pas d’accord pour
citer les étudiants.
Mme Nathalie Goulet, présidente. – Aux États-Unis, le financement
des étudiants étrangers est très surveillé : vous vous en rendez compte quand
vous envoyez de l’argent à vos enfants…
Mme Joëlle Garriaud-Maylam. – Ce n’est pas la même chose !
Mme Nathalie Goulet, présidente. – Les services vérifient qu’ils sont
bien inscrits et assistent bien aux cours.
M. Jean-Yves Leconte. – C’est différent. En France, nous demandons
un niveau de revenu avant le départ ; c’est contre-productif. Évitons d’en
parler.
Mme Nathalie Goulet, présidente. – Même chose pour
l’amendement n° 67 : ajoutons au texte un paragraphe sur les petits crédits.
L’amendement n° 61 n’est pas adopté, non plus que l’amendement n° 67.
Mme Nathalie Goulet, présidente. – L’amendement n° 69 introduit
une ligne sur les partenariats euro-méditerranéens.
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – J’en suis un grand défenseur,
comme tous les amis de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc, d’autant plus que
le centre de gravité de l’Europe s’étant déplacé, nous avons créé l’Union pour la
Méditerranée, qui nous coûte de l’argent.
Mme Nathalie Goulet, présidente. – Nous ajouterons donc une
phrase page 31.
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Très bien !
L’amendement n° 69 n’est pas adopté.
M. André Reichardt. – L’amendement n° 100 invite l’Union
européenne à développer une coopération nouvelle avec les pays du voisinage
comme l’Égypte et particulièrement la Turquie.
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Avis favorable.
L’amendement n° 100 est adopté.
Mme Nathalie Goulet, présidente. – L’amendement n° 54 propose
de nommer, comme aux États-Unis, un ambassadeur chargé du terrorisme.
Nous avons de nombreux ambassadeurs thématiques qui ne servent à rien ;
celui-là pourrait être sérieux et non plus folklorique, s’il est chargé d’un sujet
clair et si sa nomination est soumise aux commissions parlementaires.