- 273 -

début du rapport. En outre, le président Larcher a été chargé par le Président de
la République de présenter un rapport sur le vivre ensemble.
M. François Pillet. – Très bien.
M. Jeanny Lorgeoux. – Je crois pouvoir dire que Mme Benbassa, qui
m’a chargé de présenter ses amendements, voudra les retirer.
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Je vous propose, madame
Khiari, de rédiger après notre réunion le paragraphe à insérer au début du
rapport. En outre, le Sénat a créé une commission d’enquête sur le
fonctionnement du service public de l’éducation. Ce sera sans doute le lieu de
se pencher sur le décrochage scolaire.
Les amendements n°s 2, 3, 4, 9, 10, 5, 6 et 11 sont retirés.
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Dans le cadre des programmes
de réinsertion, il faut désigner une personne, un référent, qui suive en
permanence l’intéressé. Dans les commissions préfectorales, tout le monde
donne son avis, mais personne n’est en contact au jour le jour avec la personne.
Mme Éliane Assassi. – Et la dépense publique ?
Mme Nathalie Goulet, présidente. – L’amendement n° 107 de
M. Gournac propose que les éducateurs sportifs soient formés à la détection de
la radicalisation. Avis favorable.
L’amendement n° 107 est adopté.
M. André Reichardt. – L’amendement n° 96 est rédactionnel. Je ne
sais pas ce qu’est une « cellule de veille préfectorale ». Hormis dans ce
paragraphe, le rapport mentionne chaque fois une cellule de veille
« partenariale ».
M. Jean-Pierre Sueur, rapporteur. – Les cellules de veille
préfectorale, composées de plusieurs membres, sont placées sous l’autorité des
préfets. Afin d’unifier la rédaction, je vous suggère à l’inverse de modifier votre
amendement afin que, dans le rapport, toutes les cellules de veille partenariales
soient dénommées cellules de veille préfectorales.
Mme Éliane Assassi. – Au moins, on sait qui est le pilote.
M. André Reichardt. – D’accord.
L’amendement n° 96 rectifié est adopté.
L’amendement n° 97, satisfait, est retiré.
M. François Pillet. – Je ne sais pas quelle est la définition de la
« pratique religieuse radicale ». C’est pourquoi je demande dans l’amendement
n° 82 que la communauté musulmane soit associée à la réflexion à ce sujet,
comme à la lutte contre le djihadisme. Où est la césure entre un islam classique
et un islam radical ? Un État laïque et républicain doit savoir ce qui constitue
une pratique religieuse radicale. La charia peut-elle être enseignée comme une
règle susceptible de s’imposer face aux règles de la République ? La place des

Select target paragraph3