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Force est de constater par ailleurs que l'ampleur des écoutes amène à faire
confiance à des hommes que nous ne soupçonnons pas mais auxquels il est inadmissible de faire plus confiance qu'aux élus de la Nation.
En conséquence de ce qui précède, nous vous informons que nous nous adressons
à Monsieur le Président de la République pour que, chargé par la Constitution
d'assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, il mette un terme au conflit
qui nous oppose.
En tout état de cause, nous pousuivrons notre mission et en ferons rapport au
Sénat.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'assurance de mes sentiments
de haute considération.
P. MARCILHACY.

N. B. de la Cornmission.

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Cette lettre n'a jamais reçu de réponse.

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