Proposition :
Construire un dispositif d’accueil et de prise en charge du policier
affecté pour la première fois en région parisienne, en assurant son
accompagnement de manière à la fois globale et individualisée (voir
partie relative à l’accompagnement social).
Pour remédier aux déséquilibres territoriaux dans l’affectation des
personnels, le recours aux concours dont les postes sont ciblés sur les
régions déficitaires peut constituer une réponse adaptée. Ce dispositif est
mis en œuvre pour le concours des gardiens de la paix, avec un recrutement
réservé aux affectations en Île-de-France. Il est toutefois organisé
parallèlement avec le concours national, les deux concours ouvrant sur
des règles d’obligation de présence différentes. Cette situation, source
de complexité dans l’organisation des recrutements, n’est pas toujours
comprise par les personnels. Elle mériterait d’être simplifiée, au profit de
l’une ou l’autre des deux options.
Par ailleurs, le système des mutations dans la police nationale est souvent
perturbé par l’ampleur du recours aux mutations dérogatoires, qui font
l’objet de stratégies individuelles tendant à faire passer au second rang
l’adéquation profil/poste, voire le simple respect des effectifs cibles.
Il paraît nécessaire de clarifier et de simplifier ces règles et de limiter le
recours aux mutations dérogatoires. En contrepartie, une procédure de
« contractualisation » avec les agents acceptant de prendre une affectation
sur des fonctions ou dans un territoire réputés peu attractifs, pourrait être
envisagé, permettant, par la suite, de favoriser le choix de l’affectation
suivante.
Proposition:
Mieux maîtriser les affectations géographiques en sortie d’école ou
dans le cadre des mutations :
– Simplifier l’organisation des concours sur la plaque parisienne.
– Limiter le recours aux mutations dérogatoires.
–
Engager des dispositifs de contractualisation pour favoriser les
affectations sur des postes ou des territoires peu attractifs.
Dans la gendarmerie nationale, le projet de gestion rénovée de l’attractivité
territoriale (GREAT) vise à rééquilibrer les compétences entre régions
attractives et celles qui le sont moins. Il a pour objectif de conférer de
l’attractivité à certaines régions, en activant plusieurs leviers de gestion :
volumes de sorties d’école, accès à certaines formations qualifiantes,
avancement.
Cela se traduira par une modification progressive des équilibres actuels
des tableaux d’avancement de gradés et de compétences entre les régions
attractives et les autres. Les régions affectées par un défaut d’attractivité
deviendront ainsi des régions « professionnellement attractives » :
avancement accéléré, accès à certaines formations qualifiantes. A

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