Proposition :
Dans le cursus de formation, rééquilibrer la part respective des
formations théoriques et pratiques.
Différencier les cursus de formation
Les élèves qui intègrent les écoles de police et de gendarmerie disposent
d’un niveau et d’un contenu de compétences divers, en fonction de leur
origine, de leur parcours antérieur, et du type de concours qu’ils ont passé.
L’objectif de diversification des recrutements proposé ci-dessus contribuera
à renforcer ces disparités.
D’ores et déjà, des cursus de formation différenciés sont mis en place,
par exemple pour les officiers de gendarmerie. Cette approche doit être
étendue et généralisée à l’ensemble des écoles de formation. Elle peut
d’appuyer sur des outils d’auto-évaluation permettant aux élèves d’être
actifs dans cette démarche. Une plate-forme de ce type est d’ailleurs mise
en place dans la gendarmerie nationale.
Particulièrement motivante, elle confère aux élèves le sentiment de
reconnaissance et donc de valorisation de leurs acquis professionnels.
Vertueuse sur le plan de l’efficience, cette démarche pourra en outre attirer
plus facilement les candidats aux concours internes, en raccourcissant la
durée de leur formation.
Proposition :
Organiser les cursus de formation en tenant compte des compétences
déjà détenues notamment par les lauréats des concours internes.
Favoriser l’attractivité de la formation à la qualification d’officier de police
judiciaire
Si les membres des corps de conception et de direction, ainsi que les
officiers de gendarmerie, disposent de la qualification d’officier de police
judiciaire, il n’en est pas de même pour les gardiens de la paix et les sousofficiers. Or certains services rencontrent des difficultés pour disposer en
nombre suffisant de gardiens de la paix titulaires de cette qualification. C’est
le cas en particulier dans certains services de police de région parisienne.
Des mesures sont en cours pour favoriser l’attractivité de cette formation.
Elles pourraient être utilement complétées par l’introduction, dès la
formation en école, d’un premier socle d’enseignement préparant à obtenir
par la suite la qualification d’officier de police judiciaire. Cette première
étape donnera par la suite davantage de souplesse et de réactivité pour
la suite de cette formation. Elle permettra en outre d’identifier en amont
ceux des élèves plus particulièrement intéressés ou disposés à l’acquérir.
Cette mesure pourra bien évidemment trouver aussi à s’appliquer aux
gendarmes.
284