d’information avec la population afin de créer des repères identifiables
et immédiatement reconnaissables du grand public.
–
Identifier et placer les forces de sécurité intérieure comme des vecteurs
réguliers d’information, dans le respect des initiatives ou des prérogatives
des autorités préfectorales, gouvernementales ou judiciaires.
Les services publics de la sécurité intérieure pourront s’appuyer sur un
réseau d’information de proximité, notamment appuyé sur les comptes de
réseaux sociaux animés aux échelons territoriaux. Les réseaux sociaux sont
en effet une source attestée d’information pour de nombreux segments
de la population, ce qui a conduit les forces de sécurité intérieure à se les
approprier pour véhiculer des messages non urgents, ou même pour relayer
alertes ou informations de crise en direction des populations.
La ligne éditoriale poursuivie par ces comptes est de traiter de l’information
générale et du lien avec la population, des messages de prévention, du
recrutement, de l’appui aux missions opérationnelles, et de la lutte contre
la désinformation (notamment lors de mises en causes de l’institution).
Proposition :
En lien avec la DICOM, une veille devra être périodiquement assurée
afin de vérifier s’il y a lieu de repositionner à l’avenir cette action
de communication sur d’autres supports sociaux, en fonction de
l’évolution des habitudes de la population, soit prise globalement, soit
par segment homogène comme les jeunes générations.
2.1.3.Le perfectionnement de l’alerte et de l’information aux populations
par les canaux numériques
En cas d’accident, de sinistre, de catastrophe ou de trouble grave à l’ordre
public, l’alerte et l’information concourent à la protection générale de la
population et à la prévention des risques de panique. Cela vaut aussi bien
en matière de sécurité civile que de sécurité publique.
L’alerte intervient au moment de l’événement et repose sur la diffusion
d’un signal sonore ou d’un message afin d’avertir d’un danger et d’inciter
à adopter des gestes réflexes de sauvegarde.
L’information consiste plutôt en la diffusion d’informations fiables sur
la situation ou de consignes comportementales contextualisées par
rapport à l’évènement. Son champ temporel est cependant souvent
plus large que l’alerte (préventive, concomitante à l’évènement, ou en
aval de l’évènement). L’information englobe donc la communication de
crise.
L’infrastructure de relais de l’alerte de sécurité civile reste très insuffisante
malgré deux décennies de tentatives de modernisation.
Le réseau national de sirènes demeure en partie obsolescent, et
géographiquement parcellaire. Pourtant, le principe de ce mode d’alerte
robuste et résilient reste pertinent. La rénovation ou l’installation
d’équipements se justifie particulièrement dans les zones concernées par
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